– Sortir de sa zone de confort n’est pas chose aisée, mais c’est formateur.

Lorsque que je suis allé la première fois aux USA cette année. J’ai vraiment senti que je sortais de ma zone de confort car aux États-Unis vous jouez sur votre échiquier ou celui de votre adversaire, c’est des détails mais les cases de votre échiquier peuvent changer de couleurs à chaque partie comme le design de la pendule, de plus, la fédération d’échecs américaine impose aux organisateurs de tournois de publier les appariements seulement quelques minutes avant la partie suivante ce qui évite les préparations. Tous ces facteurs auxquelles je n’avais pas l’habitude d’être confrontés m’ont fait sortir de ma zone de confort. Sans parler du niveau de tous ces jeunes relativement sous-classés que j’ai pu affronter tout au long du tournoi. L’expérience n’a pas été facile mais j’en ressors avec de l’expérience et des leçons tirés, bien plus qu’un tournoi joué dans ma zone de confort.

– Les points elo, ce n’est pas important.

À moins d’être professionnel à 100% en tant que joueur (+2500) l’elo n’est pas un indicateur important. Même si je le savais de façon théorique avant cet été, je l’ai encore plus vérifié car c’est lorsque je me suis détaché le plus du classement que j’ai le mieux joué et appris le plus. Nous avons tous des hauts et des bas, ne laissons pas des fluctuations de points elo nous gâchez le plaisir de jouer aux échecs et notre processus d’apprentissage.

– Être autodidacte c’est bien, mais demander de conseil à plus expérimenté que soit c’est nécessaire.

La progression aux échecs est bien évidemment différente chez chaque individu. Cependant, j’ai découvert avec le temps que pour progresser aux échecs, il est nécessaire de mettre le doigt sur vos points forts et points faibles.
Et en toute humilité je vous assure que ce travail nécessite casi systématiquement d’être fait par quelqu’un de plus expérimenté que vous. Lorsque les lignes à travailler sont définies, bien évidemment, il est possible de choisir de travailler ces points là seul ou accompagné.
Je vous recommande donc après de nombreuses parties de vous les faire analyser par un professionnel qui saura pointer vos points faibles afin de les travailler et ainsi progresser plus rapidement. 
Samatsa.com offre une section d’analyse de parties par des Maîtres et Grand-Maitres.

– Un bon mental et bon repos sont des choses essentielles en tournoi

Il est essentiel de manger sain et bien dormir (minimum 7 heures) lorsque vous êtes en tournoi, cela vous permet évidemment de bien récupérer entre les rondes et être lucide sur l’échiquier. 
On ne le répétera jamais assez que les échecs sont un sport MENTAL et qui dit sport mental dit force mentale. Sur l’échiquier, en plus de vos capacités et de connaissances à faire bouger correctement les pièces sur les soixante-quatre cases de l’échiquier, il y’a le mental qui joue un rôle extrêmement important dans l’issue de la partie. Savoir défendre une position inconfortable avec peu de temps à la pendule, par exemple, requiert un mental d’acier, tout comme de jouer une partie de qualité irréprochable après deux défaites d’affilés afin d’avoir une chance de revenir dans un tournoi. Maitriser les milles et unes émotions qui nous traversent lors d’une partie et garder son sang-froid est un grand avantage sur votre adversaire s’il ne sait pas le faire lui-même.

J’espère que vous avez trouvé ces leçons instructives et qu’elles vous serviront pour votre progression échiquéenne également.

J’ai donc le plaisir de vous annoncé que j’ai gagné sur l’ensemble des 7 tournois plus d’une soixantaine de points elo ce qui est un bilan plus que correct pour une reprise au haut niveau, mais hors cette hausse de points élo qui fait toujours plaisir je sens que j’ai passé un réel cap échiquéen pendant cette période notamment dans l’expérience et la compréhension du jeu.

Tous les parties des 7 tournois (+50 parties) sont analysées en vidéo sur la chaine Youtube de l’école qui vient fièrement de passer la barre des 600 abonnées !